COVID-19 : Du bureau ensoleillé à la maison en folie
Quelles montagnes russes pour chacun d'entre nous... ! Après 8 semaines passées chez nous et les magasins fermés, il semble qu'il y ait enfin de la lumière au bout du tunnel. Les magasins rouvrent lentement leurs portes et nous nous adaptons prudemment à cette "nouvelle normalité" dont tout le monde semble parler. Bien que nous ne puissions pas encore parler de la "fin" de la COVID-19, il est clair que nous nous trouvons dans une phase différente de la "guerre", comme les Américains aiment à l'appeler.
Je me demande souvent ce que nous penserons de cette pandémie dans un an. Certaines personnes ont éprouvé un sentiment de soulagement à l'idée d'être libérées de tous les événements sociaux qui encombraient leur calendrier pendant des mois. D'autres, en revanche, ont vécu une période très stressante, faisant tourner frénétiquement les plaques et souhaitant que les choses reviennent à la normale le plus rapidement possible.
Pour notre part, nous sommes encore en train de nous faire une idée de l'impact du COVID-19. Comme pour beaucoup d'entreprises, le mois d'avril a été désastreux en termes de chiffre d'affaires. Les ventes en ligne se sont poursuivies régulièrement, mais la fermeture de tous les magasins de détail nous a fait perdre une grande partie de notre chiffre d'affaires mensuel. Tout à coup, on se rend compte de la vulnérabilité des petites entreprises. Mais qui aurait pu deviner qu'une pandémie mondiale frapperait le monde entier en 2020 ?
J'étais encore en Australie lorsque Scott Morrison a annoncé un verrouillage complet. Le plan initial était de retourner en Europe deux semaines plus tard afin de préparer une nouvelle saison estivale pour Sunny Cords. En un rien de temps, j'étais au téléphone avec Emirates, essayant désespérément de changer mes vols pour m'assurer que j'arriverais à destination. J'ai littéralement jeté quelques vêtements dans une valise tout en me précipitant à l'aéroport de Sydney. Il s'est avéré que c'était l'un des derniers vols, avant que tout ne soit fermé. Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'étais à l'heure...